Aujourd’hui, je voulais vous faire découvrir ce best-seller sous un nouvel angle : Les 4 accords Toltèques de Don Miguel Ruiz.
C’est vrai qu’on en a beaucoup parlé en terme de développement personnel.
Je sais que ça a même été décliné pour les enfants. Quand j’ai lu ce livre, je me suis dit, qu’il y a pas mal d’enseignements qui pourraient être appliqués aux investisseurs et entrepreneurs.
L’auteur Don Miguel Ruiz partage un code de conduite, à partir des enseignements de chamanes mexicains. L’objectif est de vous aider à mieux appréhender le monde, notre monde, de manière plus sereine.
Sommaire
« Que votre parole soit impeccable »
Le premier accord qui se dégage, c’est : « Que votre parole soit impeccable ».
C’est vrai que la parole a énormément de pouvoir, un pouvoir de nuire, on le sait. On en parle souvent, notamment les cas de harcèlement moral, mais la parole peut aussi très bien aider et énormément soulagée beaucoup de personnes qui sont en détresse.
L’auteur insiste notamment sur la parole intérieur, vous savez, c’est cette petite voix intérieure qui nous fait finalement souvent beaucoup de mal, puisque les pires juges finalement, c’est nous-mêmes en fait, c’est notre petite voix où on se dit régulièrement :
« Je suis nul », « je n’arrive pas à bosser », « je procrastines », « j’aurais pu faire mieux », etc.
Vous savez bien, je pense, ce que c’est, on a tous vécu ces dialogues intérieure.
C’est ce qu’il nous dit dans le livre, c’est d’arriver à prendre ce recul. Je pense notamment quand je vous dis cela, au fameux syndrome de l’imposteur.
Surtout quand on est entrepreneur et quand on se lance, on ne se sent pas du tout à l’aise dans vos souliers. On ne se sent pas experts, de toute façon personne n’est expert, surtout quand on se lance. C’est ce que je répète souvent à mes clients que j’accompagne. L’expérience vient au fur et à mesure et c’est tant mieux. Donc c’est en se formant, en lisant. Et puis surtout, en arrivant à être bien aligné avec nos valeurs, nos croyances.
Qu’on se sente vraiment inspiré par ce qu’on veut délivrer et là, à ce moment-là, on ressent moins ce syndrome justement, de l’imposteur. Et on entend moins cette petite voix qui nous veut quand même pas mal de mal.
Un autre aspect aussi par rapport à ce premier accord, ce sont toutes les médisances qui peuvent venir de l’extérieur. Et nous aussi, on peut être assez facilement juge et critique des autres, notamment des concurrents.
Finalement, c’est se dire, que de toute façon ce n’est pas du tout constructif, même si sur l’instant T, critiquer les autres c’est se conforter, conforter nos propres positions mais au final je suis convaincu que c’est une énergie négative qui nous revient en pleine face quoi, comme un boomerang.
Toujours avoir une parole en tout cas impeccable, tant vis-à-vis de nous-mêmes, que vis-à-vis des autres.
« Quoi qu’il arrive, n’en fait pas une affaire personnelle ».
L’auteur disait finalement, que l’accord le plus difficile à appliquer dans notre vie, c’est le premier accord, « que votre parole soit impeccable ».
A titre personnel, je dirais que c’est plutôt le deuxième, « ne pas en faire une affaire personnelle« , je trouve que ce n’est pas évident. C’est vrai que si on donne de l’importance à la médisance des autres, à notre sujet, finalement, c’est de leur donner trop d’importance. Alors qu’au final on n’est pas responsable de ce que les autres pensent.
C’est se dire que finalement, les autres sont dans leur propre monde, dans leurs propres schémas de pensée, ça n’est pas notre monde aussi, donc on n’arrive pas forcément à se comprendre. Quand je vous parle de ça finalement, cet accord, j’ai tout de suite pensé aux haters (haineux).
Je pense que, en tout cas, quand on est blogueur, quand on est influenceur sur le web, on est très facilement exposé à ces personnes qui nous critiquent à tout bout de champ. C’est quasiment inévitable, mais en même temps ces personnes-là, elles ne nous veulent pas forcément du mal à nous.
C’est qu’on leur renvoie finalement à eux, des choses qui ne leur vont pas, une situation qui ne leur convient pas. Ils se sentent bloqués, frustrés et finalement, on leur envoie ses frustrations-là.
Je dirais aussi un autre point, c’est que quand on entend des messages de haters (haineux), se dire aussi, qu’est ce qui peut être constructif finalement pour nous ? Qu’est-ce qui pourrait nous aider à en tirer parti ?
Il y a certaines critiques qui peuvent être bonnes à jeter, mais il y en a d’autres aussi, qui peuvent nous faire avancer, par des critiques constructives évidemment.
Je pense aussi à un autre exemple quand on est comme moi, investisseuse, et je fais à titre perso, de la location de courte durée Airbnb.
On va avoir de temps en temps des commentaires assez négatif de nos locataires, nos invités. C’est de se dire surtout, ne pas en faire une affaire personnelle. Qu’est-ce que ce qui s’est passé finalement ? Juste comprendre peut-être un peu la situation.
Par exemple, si le ménage n’a pas été correctement fait, alors que c’est vous-même qui l’avez fait. C’est de se dire bon, ok, peut-être que la personne pour elle c’était pas forcément 100 % propre. Pour vous ça l’était, parce que là le ménage finalement, c’est quelque chose de très subjectif, il ne faut donc pas en faire une affaire personnelle.
Le deuxième point c’est se dire ok, si le ménage effectivement n’a pas été correctement fait, qu’est-ce que je peux faire pour améliorer les choses ? Est-ce que j’embauche un prestataire, par exemple, si c’est quelque chose que je ne me sens pas de faire, car ni le temps ni l’envie de m’y consacrer, parce que je ne suis pas une professionnelle en la matière. Je voulais vous inviter, en tout cas, dans ces réflexions là.
« Ne faites pas de suppositions ».
C’est vrai qu’en fait, on est souvent amené à faire des suppositions sur les autres, sur ce que les autres interprètent.
Se dire : » olalala, je pense que ça ne va pas » on leur prête souvent des attentions qu’on interprète mal.
L’auteur Miguel Ruiz nous conseille surtout de clarifier notre communication et ceci dans tous les domaines.
Evidemment ça s’applique beaucoup aussi dans la sphère professionnelle, donc grosso modo comment clarifier ?
C’est de poser le maximum de questions pour connaître la vérité et ne pas rester sur, juste des hypothèses, des présuppositions.
Je prends l’exemple d’une équipe que vous pourriez être amené à gérer. Vous avez établi toute une liste de procédures, de process, que vous leur confiez.
Vous vous dites, c’est clair, moi j’ai tout expliqué dans ce manuel, dans ces fiches, maintenant, ils sont capables d’être autonomes et de se débrouiller sans moi. Oui ça effectivement, ça peut être une supposition que vous faites, mais ce n’était pas la réalité, peut-être que ces personnes, votre équipe, ne comprennent pas forcément la même chose que vous, n’interpréteront pas les mêmes choses que vous.
Quand on délègue, il faut surtout prendre ce parti de bien clarifier les choses, de demander effectivement aux personnes qui vont faire toutes ces tâches, de clarifier, de bien lire. Qu’il y est également un échange de questions/réponses. Est-ce que tu as compris ce point-là ? Si tu n’as pas compris, ok, on va revoir les choses, etc.
Mais ne pas rester sur une situation établie et supposer que tout a été clairement fait et compris, et est forcément compris de l’autre côté.
« Faites toujours de votre mieux ».
C’est un accord que j’aime beaucoup, c’est quelque chose qu’à titre personnel avec mon mari, on essaie d’appliquer et d’enseigner à nos enfants, toujours faire de son mieux.
Ça ne veut pas dire faire plus, ça ne veut pas dire faire moins, ça veut dire toujours faire de son mieux. Quand on veut faire plus en fait, je prends par exemple, comme je suis blogueuse, je vais vous parler de cette situation.
Souvent, on me dit en termes de référencement naturel, il faut écrire, écrire, écrire pour être plus visible par les moteurs de recherches, etc.
Faut énormément communiquer, faut faire aussi beaucoup de posts patati patata, donc c’est vraiment finalement miser sur la quantité.
Moi, je prends parti qu’il vaut mieux faire un article long, au moins de mille mots, mille cinq cent mots voir deux mille mots, mais voilà l’article qui soit bien construit, qui soit inspirant, agréable à lire pour vos lecteurs et qui apporte beaucoup de valeur ajouté à votre lectorat.
Plutôt qu’une dizaine d’articles que vous avez fait à la chaîne, vite fait, bien fait, assez banale, sans plus-value derrière.
Miser plutôt sur la qualité que sur la quantité. Évidemment, toujours arriver à en faire, on va dire un bon dosage.
J’ai bien aimé ce livre, c’est une belle parenthèse, je pense que c’est des accords qu’il faut arriver à intégrer et à se remémorer un petit peu régulièrement en tout cas.
La conclusion de cet auteur en tout cas, c’est de dire, le plus important avec ce quatrième accord, c’est de faire de votre mieux, faites de votre mieux pour appliquer les trois précédents accords.
Que votre parole soit impeccable, ne pas en faire une affaire personnelle, sur tout ce qu’on vous dit, ne pas faire de suppositions à interpréter ce que l’on peut vous dire.
Voilà donc j’espère que ça vous a inspiré, cet article, n’hésitez pas à me faire votre retour, à me dire aussi si vous avez d’autres lectures qui vous ont inspiré, des lectures finalement, de développement personnel qui peuvent être tout à fait appliquées dans notre monde professionnel, notre monde d’investisseurs.
Finalement, je trouve qu’on ne parle pas assez de tout ça, de toutes ces techniques de développement personnel, qui pourtant pourrait beaucoup nous aider à faire évoluer notre business.
Soyez bienveillant en tout cas avec vous-même, avec les autres et tout devrait bien se passer, voilà, je vous dis à bientôt.
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