« La folie c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent. » Albert Einstein.
Agir autrement, investir différemment. Cela a toujours été mon leitmotiv.
Sans doute parce que je suis d’une nature très curieuse.
Au fil de mes lectures et discussions, je me suis aperçue que j’étais loin d’être la seule à tester d’autres idées de placement.
Parce que rien ne vaut les retours d’expérience, j’ai fais appel à plusieurs blogueurs et investisseurs au sein de cet article.
Je leur ai posé une seule question : Quel a été votre investissement le plus insolite ? (en terme de temps et/ou d’argent).
Je m’attendais à ce que leurs réponses soient étonnantes et je n’ai pas été déçue !
Je vous laisse découvrir ces 6 idées inspirantes de business insolites.
Une leçon à retenir : les opportunités sont nombreuses. Ne vous limitez pas.
Sommaire
Investir dans les vaches
J’adore conjuguer revenus réguliers et économie réelle.
De plus la diversification du patrimoine est aujourd’hui vraiment incontournable car derrière tous les dossiers économiques actuels une problématique redoutable apparaît :
Une économie basée uniquement sur la croissance est confrontée tôt ou tard à la saturation des besoins solvables ou à une pénurie de matières premières…
La gestion du patrimoine est un passage obligé pour chacun d’entre nous.
Notre environnement actuel est celui d’une mutation à la fois économique, technique, sociologique et démographique.
Il existe un investissement qui fait ses preuves depuis le 13ème siècle : le bail à cheptel, autrement dit, les vaches laitières.
Et depuis 44 ans, c’est l’Association française investissement cheptel (AFIC) qui s’en occupe, en jouant le rôle d’intermédiaire entre l’investisseur et l’éleveur.
Voilà maintenant trois ans que j’ai investi sur dix bêtes.
Vous n’aviez peut-être même jamais entendu parler de ça!
Le principe est simple : Le particulier achète une ou plusieurs vaches (1 500 € par tête actuellement) en versant des fonds à l’AFIC, qui s’occupe de tout et loue ensuite ce cheptel à un exploitant.
En contrepartie de l’entretien, de la nourriture, du coût des assurances et des bâtiments nécessaires à l’exploitation, l’éleveur garde la production de lait et tous les veaux mâles nés du troupeau.
Il reçoit aussi la moitié des naissances femelles. L’autre moitié sert à remplacer les vaches moins productives, à rémunérer l’Association et l’investisseur.
L’intérêt de cet investissement réside dans le fait que l’on raisonne en vaches bien réelles, qui croissent et se multiplient.
Autre avantage, fiscal celui-ci, vous pouvez, pendant 10 ans, déduire de vos revenus 10% du coût des vaches.
Encore une bonne astuce, vous êtes assuré sur tout décès dans votre troupeau, c’est donc un placement très très peu risqué. »
François DENIS – Richea30ans.com
Investir dans des mannequins de vitrine
Je ne suis pas réellement un investisseur comme on l’entend. Mon truc, c’est plutôt les petits business.
Mais pour déconnecter un peu du web de temps à autre, je fais des petites affaires sur Leboncoin.
Je retape des vieux casiers et meubles industriels que j’achète pour rien et que je revends régulièrement au moins 3 fois leur prix.
Mais mon investissement le plus insolite, c’est le rachat de 8 mannequins de vitrine.
Vendus à la base 30€, je n’en voulais qu’un pour voir.
Mais le hasard a fait que l’après-midi même je rencontrais un de mes abonnés qui est magicien.
Pour lui c’était certain, ça se revendrait facilement 500€ aux apprentis pickpockets qui n’aiment pas vraiment s’entraîner dans le métro.
Ils n’ont pas le temps de chercher par eux-même.
Et le mannequin un peu modifié (surtout avec du talc pour repérer les erreurs de toucher je crois) aurait de grandes chances de partir très vite.
Il a passé cette après-midi là un coup de fil rapide à un ami pour sonder le marché.
Bingo… j’ai racheté dans la foulée tous les autres mannequins de la boutique qui s’en débarrassait pour accueillir les nouveaux.
Au final, ça ne s’est pas fait avec les apprentis pickpockets… on s’est mal coordonnés.
Mais sur Leboncoin, il sont tous partis très vite à plus de 100€ la pièce.
Soit pour des petites boutiques en cours de création, soit pour une reconstitution de la guerre 39-45.
J’ai laissé le dernier à 90€ si mes souvenirs sont bons.
Ce genre de petit jeu m’amuse beaucoup… c’est pas des grosses sommes mais la rentabilité est bien réelle.
J’ai même pensé lancer une petite entreprise dans ce secteur à un moment donné.
Voilà pour la petite histoire.
Jérémy Allard, Consultant webmarketing
Investir dans les Legos et le Rhum
J’aurais pu vous parler des cryptomonnaies car placer quelques billets dessus sortaient de mon ordinaire. Surtout quand ce monde là vous parait encore si obscure.
Ou bien encore de l’immobilier. Mes différents appartements me font vivre certaines anecdotes très amusantes.
Mais je préfère vous parler dans cet article d’un autre secteur très riche en opportunités : le monde des objets de collection.
Je pense en particulier aux Legos ! Et je ne sais pas pour vous mais investir dans les Legos me parlent plus !
Selon The Telegraph, les investisseurs en Lego bénéficient d’un meilleur retour sur investissement au cours des 15 dernières années que par les cours boursiers, de l’or ou bancaires.
Exemple en date : le Café Corner, sorti en 2007 au prix de 150 euros, se vend désormais 10 fois plus cher. Je viens même de le voir sur Priceminister à 2700 euros !!
Mais je vous faire un aveu : difficile d’investir dans les Legos quand on a des enfants qui rodent dans les parages. Et puis je trouve ça terriblement frustrant d’acheter des Legos pour les laisser prendre la poussière au fond de votre cave.
Alors je me suis très vite tournée vers un autre objet de collection plus adapté au monde des grands : je veux parler du Rhum !
Rhum Depaz 2000 Brut de fût single cast.
Sorti en édition limitée en mai 2018 à 108 euros.
Vendu en août dernier sur Ebay à 170 euros.
Soit près de 70% d’augmentation de prix.
Une bonne affaire pour celui qui sait investir sur ces bouteilles millésimées.
Car oui il y a du business à faire dans le rhum.
Par le biais de mon réseau, j’ai eu la chance de côtoyer un collectionneur et investisseur avéré dans le rhum.
Grâce à lui et à de nombreuses lectures associées, j’ai appris beaucoup de choses :
– comment repérer les bonnes bouteilles que les collectionneurs s’arracheront dans plusieurs mois,
– où acheter et à quel prix, comment et quand revendre au bon moment ?
Et j’ai aussi découvert que le monde des investisseurs en spiritueux est un monde très secret.
Essayez de chercher des pistes sur internet, vous ne trouverez rien…
Pourquoi ?
Parce que les investisseurs sont très mal perçus des collectionneurs. Les passionnés du Rhum (et des Legos) haïssent les spéculateurs …
C’est pour cette raison que mes meilleures astuces ne seront pas diffusées au grand public sur ce blog. Je les réserve en secret à mes lecteurs de la newsletter du Nouveau Tournant.
Envie de connaître d’autres idées de revenus complémentaires ?
Vous trouverez des méthodes et astuces en tout genre dans ma newsletter quotidienne.
C’est dès demain dans votre boite aux lettres …
Christelle, Maman investisseuse
Investir dans le vin
Mon investissement le plus insolite a été un investissement en vin. J’adore le crowdfunding et investir dans des entreprises dans tous les domaines.
J’ai découvert, en cherchant à diversifier mes placements, qu’il était possible d’investir dans le vin.
Il existe plusieurs types de remboursement.
Soit en vin directement, vous investissez 100€ on vous les rend en bouteilles.C’est un achat à prix préférentiel en quelque sorte.
Soit les dividendes sont payés en bouteilles.
C’est mon investissement préféré. Je récupère mon capital en pièces sonnantes et trébuchantes et le dividende en bouteille.
Cela me permet de participer, d’aider un vigneron, un domaine viticole, à s’agrandir, à acheter du matériel, des terres etc…tout en gagnant quelques plaisirs gustatifs.
Je trouve que là on touche à l’investissement plaisir participatif. Winefunding est le site sur lequel j’investis.
Petit cadeau pour les lecteurs: si vous vous inscrivez en indiquant le code ESSP2018, 20€ vous seront offerts en guise de bienvenue.
Bonne dégustation!
Olivier Pontet, Epargner sans se priver
Investir dans les jeux radios
Aujourd’hui, beaucoup de personnes me connaissent comme étant LA spécialiste de la colocation. Car cela fait plus de 11 ans maintenant que j’investis dans ce mode d’exploitation.
Et que je vis confortablement de mes investissements immobiliers.
Mais, à part mes intimes, peu de personnes savent vraiment comment j’ai commencé.
Je me dois également de préciser que l’achat de mes 4 appartements s’est fait avec un salaire de base de 1 200 €. Juste pour poser le cadre 😊.
Car, beaucoup pensent que réussite = chance.
Pour moi réussite = travail.
Mais pas du travail « classique » du travail « réfléchi ».
Tout a commencé avec les jeux radios.
Je me souviens, à l’époque, je devais avoir 15 ou 16 ans. J’avais mis la radio en bruit de fond pendant que je faisais mes devoirs et une personne a littéralement hurlé de joie à la radio.
Elle venait de gagner un voyage pour 4 personnes au soleil.
J’ai marqué un temps d’arrêt et j’ai réfléchi à la question qui lui avait été posée. Et en fait, elle était d’une banalité incroyable. Du style qui a chanté « comme un ouragan »
Et là, j’ai laissé le week-end passé et dès le lundi, après l’école, j’ai appelé la radio.
Après 2 sonneries j’ai eu la standardiste qui m’a dit « Audrey, ne quitte pas je vais te passer tout de suite Bruno pour que tu joues au jeu annoncé, je vais rapidement énoncer les règles du jeu ».
« Heu quoi ? maintenant, là tout de suite ? »
Et en à peine 20 secondes elle me dit : « c’est à toi dans 3, 2, 1… »
« Et nous accueillons tout de suite Audrey qui nous vient de XX et qui va jouer avec nous au jeu XXX ».
« Salut Audrey, la forme »
« Heu Salut Bruno oui très bien et toi ?! »
« Oui très bien, tu vas répondre à la question du jour et on va savoir tout de suite si tu peux remporter un magnifique ensemble de voyage d’une valeur de 1 500 € de la marque XX ».
« Heu d’accord ».
Puis il me pose la question et là => Bim j’ai répondu juste !!!
Du coup il me dit « Surtout tu ne raccroche pas je te repasse le standard pour l’envoie de ton cadeau ». Et là dans ma tête en quelques secondes je me suis rendu compte que c’était réel. De ce fait, la standardiste m’a demandé mes coordonnées et en quelques semaines je recevais mon 1ergain.
Je me rappellerais toujours ce jour incroyable où le livreur a livré les paquets à la maison. Paquets que j’ai découvert le soir après mes cours en rentrant chez moi. Et là je me suis aperçue que c’était réel.
Du coup je n’ai eu qu’une seule envie c’était de recommencer.
Forcément puisque j’avais gagné quelque chose et que c’était tellement facile j’ai voulu refaire. Mais malheureusement je ne tombais que sur un standard occupé.
Et puisque je ne supporte pas que l’on me dise non (standard compris 😊) j’ai décidé de persévérer encore et encore jusqu’à définir une méthode. Ca y est j’avais enfin trouvé comment faire pour accéder au standard.
J’aime à dire que les jeux radios m’ont permis de me payer mes études de BTS (7000 € à l’année quand même) et mes 2 premiers appartements.
A votre succès
Audrey, Les revenus autrement
Investir dans l’immobilier en mode cueillette
Lorsque Christelle m’a demandé de rédiger un texte sur mon investissement le plus insolite, je me suis demandé ce que j’allais raconter car un investissement n’est, selon moi, jamais insolite !
C’est juste une décision prise à partir de chiffres sur un papier (le prévisionnel).
Mais après quelques jours de réflexion, j’ai pensé à la fois où un propriétaire m’a appelé pour se débarrasser de son appartement en me le vendant une bouchée de pain si l’investissement n’est pas insolite, la façon dont je l’ai négocié me semble l’être…
Mais d’abord juste quelques mots pour me présenter, je suis Kris, investisseur et chasseur/cueilleur en immobilier depuis 10 ans à Montpellier. Je vis de mes investissements avec ma femme et mes deux enfants en exploitant notre patrimoine immobilier en Location de Courte Durée, Colocation et Colocation de Courte Durée.
Bref, entrons dans le vif du sujet. J’ai eu plusieurs commentaires de certains de mes locataires en LCD sur le fait qu’il y avait régulièrement du bruit venant de l’appartement voisin des miens.
Je suis donc allé voir ma charmante voisine pour lui demander si elle voulait bien être plus discrète à l’avenir (surtout quand des garçons venaient la voir…) et nous avons commencé à discuter de choses et d’autres, notamment du fait qu’elle était locataire et qu’elle cherchait un logement social.
J’ai pu obtenir d’elle le numéro de la propriétaire pour lui raconter que j’étais passé voir sa locataire suite à la plainte des mes locataires.
Et je lui ai dit que j’avais acheté le reste de l’étage pour 1400 euros le m² (on ne sait jamais, si elle souhaite vendre). Sauf qu’on achète pas de la même façon 100m² et 50m² grâce au principe de l’économie d’échelle.
En effet, plus on achète de grandes surfaces, plus on paie moins cher au m² en général si les caractéristiques sont similaires.
Bien sur je ne lui ai pas expliqué ce principe…
Bref, les mois passent, et je reçois un jour un coup de téléphone d’une dame que j’avais complètement oublié entre temps et qui me parle de son appartement qu’elle souhaite se débarrasser car elle en avait marre de gérer des locataires qui ne payent pas leurs loyers…
Bah si je peux rendre service. Je lui demande son prix… « 1400 euros le m² » me dit elle, « mais j’ai honte car il est vraiment en mauvais état, je pense que je dois le vendre un peu moins cher » rajoute t elle ! Bon je vous laisse deviner la suite.
J’avais déjà très très bien négocié la découpe à coté. il était en vente 230.000 euros et je l’ai eu à 145.000 euros… J’ai suivi la même méthode pour les 3 appartements finalement, c’est ce que j’appelle la cueillette en immobilier : j’identifie des biens rassemblant les caractéristiques souhaitées pour mon projet puis je surveille patiemment la maturité du propriétaire et surtout le prix. Souvent, le bien m’échappe puisque d’autres l’achètent plus cher que ce que j’ai l’habitude de faire mais quelquefois c’est le JACKPOT !!!
En espérant que ma petite histoire vous a plu, je vous souhaite de faire d’excellentes affaires.
Kris Chapoulaud – Invest And The City
Un grand merci à Kris, Audrey, Olivier, Jérémy et François d’avoir contribué à cet article.
Et vous ? Qu’en pensez-vous ?
Vous avez peut être en tête d’autres idées d’investissement insolite.
N’hésitez pas à me les partager à travers les commentaires ci-dessous.
Je serais curieuse de les découvrir 😉
Stephane
Excellent 👍
GUILLOUCHE Jean
Une proposition insolite
A une époque j’ai investi dans des panneaux solaire, de la pub, du recyclage, les voyages et sur internet ça s’est révélé des arnaques et pourtant il y avait des bureaux physiques et des rencontres avec les dirigeants
Alors maintenant je me méfie
Mais si des personnes ont un peu d’argent à « placer » j’ai une proposition honnête
A cause des vicissitudes de la vie (je pourrai vous les détailler si intéressé) j’ai un énorme dossier de surendettement et je dois rembourser 825€ chaque mois pendant 8 ans
J’ai déjà remboursé 5 ans et je n’en ai plus que pour 3 ans
Je dois changer mon véhicule et j’ai besoin de 3 à 4000 € à rembourser dans 3 ans
Je pourrai le faire sans soucis car plus de dettes et j’ai une retraite de fonctionnaire
Je propose un taux d’intérêt de 7 à 10 % par an à discuter avec contrat
Pour me contacter 06 34 03 78 90
masver
Attention
L’AFIC, association crée en 1991, qui a pour objet d’informer sur l’investissement en cheptel, dont le siège social est 4 place André Marie BURIGNAT à MEYZIEU a décidé de retirer son site à compter du 29 octobre 2018 du réseau internet.
Nous avons en effet découvert que le site internet de l’AFIC a été piraté et intégralement recopié sur l’adresse « http://www.afic-ass.org/afic-fr/ » et vous renvoie au site « https://www.cheptelepargne.com »
L’AFIC n’a aucun lien avec ces sites internets, qu’elle n’a jamais agréé, ni avec la « Société » CHEPTEL EPARGNE qui y fait figurer ses coordonnées. L’AFIC ne connaît ni cette « société » CHEPTEL EPARGNE ni les activités de cette dernière.
L’AFIC relève depuis quelques semaines la recrudescence de sites potentiellement frauduleux vous proposant d’investir dans des vaches laitieres, et vous demandant de procéder à des règlements à l’étranger. Elle a été informée du fait qu’il pouvait vous être demandé toutes vos coordonnées de carte bleue par téléphone, ce qui nous vous le rappelons est des plus dangereux.
Nous ne pouvons en conséquence que vous inviter à une extrême prudence et à vous renseigner sur l’existence juridique des cocontractants susceptibles de prendre contact avec vous.
Nous vous rappelons que jusqu’à nouvel ordre, l’AFIC n’aura aucune présence sur internet. Pour toute demande, merci de prendre contact à l’adresse contact@afic-ass.com
Christelle
Merci pour ces très utiles précisions. Tout est très clair.